Dimanche 23 février, la matinée politique organisée par le parti Addcongo à Kingabwa, dans la ville de Kinshasa, a été violemment perturbée par une attaque attribuée aux membres de la Force du Progrès, un groupe affilié à l’UDPS. Selon Prince Epenge, cadre influent de l’Addcongo, l’agression aurait été d’une rare brutalité, faisant 12 blessés et entraînant la disparition d’un militant.
Des témoins sur place rapportent que les assaillants étaient armés de machettes et auraient ciblé Epenge lui-même. « Leur objectif était de m’abattre », affirme-t-il, dénonçant une tentative d’intimidation politique.
La situation s’est aggravée avec l’intervention des forces de l’ordre, accusées d’avoir agi en complicité avec les assaillants. Plusieurs militants de l’Addcongo auraient été interpellés et battuspar la police, renforçant les accusations de partialité dans la gestion des tensions politiques à Kinshasa.
Face à cette escalade, Prince Epenge a dénoncé un climat de répression croissante, qualifiant les événements de “grave atteinte aux libertés politiques”. Il a exigé la libération immédiate des militants arrêtés et l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur les responsabilités.
Cet incident ravive les inquiétudes sur la montée des violences politiques en RDC, à l’approche d’échéances électorales sensibles, et pose des questions sur la neutralité des forces de sécuritéface aux rivalités partisanes.
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